Catherine Sicard et Jacki Malléa vous présentent le nouveau livre de Jean-Philippe Ould Aoudia, qui enquête depuis 30 ans sur les circonstances de l’assassinat de son père.
https://editionstiresias.com/produit/oas/
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Pour la première fois à Perpignan, le collectif « Pour une histoire franco-algérienne, non falsifiée » a organisé une journée d’hommages aux victimes des massacres perpétrés par l’armée française, aidée par les milices, le 8 mai 1945, à Guelma, Sétif et Kherrata.
Le matin, une gerbe de fleurs était déposée sur l’esplanade du square Bir Hakeim (emplacement qui devait être baptisé Pierre Sergent par le maire de Perpignan). Une plaque au nom de Bouzid Saâl, porteur du drapeau algérien, assassiné par la police à Sétif.
L’après-midi, une rencontre autour du film de Medhi Lallaoui « Les massacres de Sétif, l’autre 8 mai 45 ». En ouverture, Josie Boucher co-responsable du collectif prenait la parole pour expliquer le pourquoi de cette décision. Devant les agissements du maire de Perpignan, qui, encore une fois, autour du 19 mars, a organisé une exposition de photos de massacres perpétrés par le FLN, tout en faisant l’amalgame avec les terroristes du Hamas.
Le film fût une découverte pour beaucoup de personnes.
Le débat, animé par Jacki Malléa, natif de Guelma, qui était présent le jour de la manifestation, a porté sur les massacres de Guelma. Il a présenté deux livres qui expliquent, dans les détails tout ce qui s’est passé ce jour là et pendant 2 mois. Guelma 1945 de Jean Pierre PEYROULOU et Les Massacres de Marcel REGGUI. Dans ces livres figurent les noms de tous ces pieds noirs qui ont participé aux milices, armés par le sous-préfet ACHIARY. Avec des détails de faits perpétrés par des membres de sa famille, il a fini par le triste épisode des cadavres qui ont fini dans un four à chaux. Fait qui pour lui était insoutenable, après les fours des Nazis. Gâteaux algériens, thé à la menthe et autre aux permis aux participants de pouvoir échanger avec les intervenants.
Le collectif a annoncé que l’expérience serait reconduite l’année prochaine.
À propos d’un « 1er printemps de la liberté d’expression », tel que vu par le RN/FRN et le Cercle Algérianiste de Perpignan, du 3 au 5 mai 2124: avant sa tenue,
1/ Le Communiqué de presse d’un collectif d’organisations progressistes
2/ L’analyse de Roger Hillel, membre fondateur de l’ANPNPA
3/ Un article de Mediapart du 6 mai (lien vers ‘Mediapart’). »
Voici un article de présentation de l’ANPNPA, écrit pour la lettre de la 4ACG 2024 :
Pourquoi une demande de reconnaissance de la responsabilité de l’Etat dans le recours à la torture lors de la guerre d’Algérie ?
cliquez ici pour lire le communiqué de presse du 4 mars 2024, notre association fait partie des premiers signataires.
Un article de Jacques Alessandra :
et une page du site « Histoire coloniale et postcoloniale » :
2 lectures décoloniales de Camus
Bonne lecture !